Mes enceintes font défaut on Intricate Connections Formed Without Touch

Mes enceintes font défaut on Intricate Connections Formed Without Touch

C’est fou ce qu’on peut faire avec un brin d’imagination et, croyez-moi, il est difficile d’en démontrer davantage que l’artiste montréalais Adam Basanta. Établit dans la métropole depuis déjà plusieurs années, je n’arrive toujours pas à concevoir comment son art à pu passer sous mon radar durant un aussi long moment. Maintenant que la situation est rectifiée, j’avoue être encore ému par la délicatesse et la puissance de sa plus récente parution Intricate Connections Formed Without Touch.

Malgré son titre révélateur, l’album nous prend pourtant par la main, traçant le chemin au travers d’un vaste faisceau lumineux. Ce plongeon à travers la lueur vive ne peut survenir sans la présence de conditions optimales d’écoute. Adam nous offre une musique qui requiert de la patience et une grande concentration, les récompenses surviendront en temps opportuns. À l’intérieur de cette harmonie divine, vous aurez l’impression de flotter et de voir scintiller les secondes qui défilent devant vous. Cette nappe sonore nous entraine dans une impressionnante gamme d’émotions, certains segments ne sont certainement pas sans heurt. La deuxième moitié du disque nous surprend d’ailleurs en étant très tumultueuse, se rapprochant d’un percutant drone saupoudré d’éléments propres au glitch.

Le tout est majoritairement construit à partir de diverses expérimentations sur une simple guitare acoustique et qui sont remodelées par la suite. C’est une idée simple qui est toutefois poussée à l’extérieur de ses limites. Il s’agit d’une véritable démonstration de l’immensité des possibilités du cerveau humain. Ce que nous propose l’artiste montréalais avec son plus récent projet est tout à fait authentique. La riche définition des sonorités se traduit par une emprise totale du corps. Parfois aérienne et planante, à d’autres moments massive et écrasante, la musique expérimentale d’Adam constitue un tour de force qui mérite d’être souligné, mais surtout qui se doit d’être écouté avec la plus grande sincérité.

— William Paulhus via Mes enceintes font défaut

It’s crazy what you can do with a bit of imagination and, believe me, it’s difficult to demonstrate more than Montreal artist Adam Basanta. Established in the metropolis for several years already, I still cannot understand how his art could have passed under my radar for such a long time. Now that the situation has been rectified, I admit that I am still moved by the delicacy and power of his most recent publication Intricate Connections Formed Without Touch.

Despite its revealing title, the album nevertheless takes us by the hand, tracing the path through a vast beam of light. This dip through the bright glow cannot occur without the presence of optimal listening conditions. Adam gives us music that requires patience and great concentration, the rewards will come in due time. Inside this divine harmony, you will have the impression of floating and seeing the seconds flash before you. This sound layer takes us into an impressive range of emotions, certain segments are certainly not without clashes. The second half of the record surprises us by being very tumultuous, approaching a punchy drone sprinkled with elements specific to glitch.

The whole thing is mainly built from various experiments on a simple acoustic guitar and which are subsequently remodeled. It’s a simple idea that is, however, pushed beyond its limits. This is a true demonstration of the immensity of the possibilities of the human brain. What the Montreal artist offers us with his most recent project is completely authentic. The rich definition of sounds results in total control of the body. Sometimes aerial and soaring, at other times massive and overwhelming, Adam’s experimental music constitutes a tour de force which deserves to be highlighted, but above all which must be listened to with the greatest sincerity.
— Automatic Google translation